FILLE DE L'OCÉAN
(Geneviève Binette/Geneviève Binette)
Les yeux de mon père
Couleur de la mer
Les yeux de ma mère
Couleur de la terre
Fille de l’océan
J’ai les yeux changeants
Selon les marées
Selon le courant
Parfois, les vagues deviennent immenses
Ya plus qu’à plonger dedans
C’est comme entrer dans une danse
S’abandonner aux éléments
On le sait sans pouvoir l’expliquer vraiment
Qu’il y’a un monde nouveau qui nous attend, devant
Une sorte d’Atlantide perdue, un recommencement
Calypso où es-tu ? Sauve-nous du néant
Parfois, les vagues deviennent immenses
Ya plus qu’à plonger dedans
C’est comme entrer dans une danse
S’abandonner aux éléments
Les yeux de mon père
Couleur de la mer
Les yeux de ma mère
Couleur de la terre
Fille de l’océan
J’ai les yeux changeants
Selon les marées
Selon le courant
COMME UN MÉTÉORE
(Geneviève Binette/Geneviève Binette)
Marilyn est une fête
Marilyn est une tempête
Elle est de feu, de lumière
Elle est de clopes et de bières
Sa bouche rouge comme une pomme
Ne craint rien ni personne
Ses airs de fauve, son âme solaire
Elle règne sur son univers
Elle file sans fin comme un météore
Y a des dessins partout sur son corps
C’est une étoile affamée car elle brûle pour Joey
Joey doesn’t want to cry,
Joey est un samouraï
Il chante pour ne pas crever
Il chante pour la Voie Lactée
Ses yeux sont des précipices
Son sourire une chanson triste
Mais il se relèvera
Il est mort 10 fois déjà
Il file sans fin comme un météore
Ya des dessins partout sur son corps
C’est une étoile de cendres car il brûle pour Alexandre
Alexandre est un dandy
Alexandre un incendie
Ses copines, ses mystères
Ses amours épistolaires
Il vit comme au cinéma
On y croit à chaque fois
C’est une star infinie
Qui n’appartient qu’à la nuit
Il file sans fin comme un météore
Ya des dessins partout sur son corps
C’est une star infinie qui n’appartient qu’à la nuit
ON MONTE AU CIEL
(Geneviève Binette/Geneviève Binette, Sunny Duval)
Approche, viens par ici
Plus proche, qu’on touche l’infini
Sans même quitter le lit
Mes seins qui se réveillent
Tes mains sont des soleils
Allons, au pays des merveilles
On monte au ciel X2
Nos corps suivent les vagues
On part, ensemble on s’évade
Plus haut, c’est la grande escalade
On monte au ciel X 2
Ta peau goûte le sel
Ta langue cherche le miel
Ta peau goûte le sel
On monte au ciel X2
Approche, viens par ici
Plus proche qu’on touche l’infini
Sans même quitter le lit
UNE NOUVELLE SAISON
(Geneviève Binette/Geneviève Binette)
C’est vrai qu’le temps est gris
Sois patient mon chéri
Rappelle-toi c’qu’on s’est promis
Rien n’éteindra notre feu, pas même la pluie
Amour, le vent va tourner
Amour, je reste à tes côtés
Amour, la tempête va passer
Amour, tout ça va s’arranger
Chacun des arbres que t’as plantés
A prit son temps pour grandir
Bientôt on pourra récolter
Ce que le monde a de plus beau à offrir
La terre est en dormance
Mais sous la glace, y’a la vie qui danse
Amour, le vent va tourner
Amour, je reste à tes côtés
Amour, la tempête va passer
Amour tout ça va s’arranger
Soleil d’hiver cherche un peu de lumière
Soleil d’automne n’éclaire pu personne
On fait comme tous ces gens qui attendent le printemps
On c’dit qu’en été tout peut arriver
Amour, le vent a tourné
Amour, j’suis là à tes côtés
Amour, la tempête est passée
Amour, tout ça s’est arrangé
Soleil d’hiver on a trouvé notre lumière
Soleil d’automne enfin tu rayonnes
Arrivera notre enfant en même temps qu’le printemps
Un petit bourgeon, une nouvelle saison
ON VA SOUS L'EAU
(Geneviève Binette/Geneviève Binette, Sunny Duval)
On n’en peut plus du cynisme et du mal-être ambiant
Ni de tous ces pessimistes et de leur renoncement
Nous sommes de ceux qui rêvent encore malgré les combats, les déroutes
Nous sommes de ceux qui veulent boire la vie jusqu’à la dernière goutte
On va sous l’eau même pas besoin de maillot
Le soleil sur la peau, c’est tout c’qu’il faut
On possède le feu de ceux qui ont traversé les grands froids
Mais aujourd’hui on laisse derrière nous nos chagrins et nos tracas
Nous afficherons notre bonne humeur comme un vrai acte de résistance
Nous brandirons notre sourire comme la meilleure des armes blanches
On va sous l’eau même pas besoin de maillot
Le soleil sur la peau, c’est tout c’qu’il faut
Sous l’eau, on respire enfin
On rit comme comme des dauphins
Sous l’eau, on respire enfin
On rit comme des dauphins
Sous l’eau on est bien
On n’en peut plus des commérages et de toute cette violence
On n’écoute plus les bavardages, on a besoin de silence
Nous sommes de ceux qui rêvent encore au-delà de chaque doute
Nous sommes de ceux qui veulent boire la vie jusqu’au bout de la route
On va sous l’eau même pas besoin de maillot
Le soleil sur la peau, c’est tout c’qu’il faut
TON SILENCE EST VIOLENT
(Geneviève Binette/Geneviève Binette)
Comme un loup solitaire
Tu m’observais fixement
Attendant le bon moment pour enfoncer tes dents
Ton silence est violent
Ton silence est violent
Tu te la jouais cowboy
Derrière ta Telecaster
Au premier lancer du lasso t’avais visé le cœur
Ton silence est violent
Ton silence est violent
Le feu de paille devenait incendie
On réveillait la Lune à toutes les nuits
On touchait au ciel, croyait au paradis
Quand t’es parti ben moi j’ai rien compris
J’espère qu’en reculant
Tu reprendras ton élan
Mais alors il sera trop tard ou t’arriveras juste à temps ?
Ton silence est violent
Ton silence est violent
Je laisserai l’eau couler sous les ponts
Mais n’en mettrai plus dans mon vin
Tout autour depuis est comme un bruit de fond
Car tes paroles je les attends en vain
Je laisserai l’eau couler sous les ponts
Mais n’en mettrai plus dans mon vin
Tout autour depuis est comme un puits sans fond
Je tombe et la chute me semble sans fin
Ya pas d’hasard, la vie sait très bien ce qu’elle fait
Quand on croit qu’elle a tort, on comprend après
J’te rends ton empire et tes pièges de cristal
J’déserte le navire, quitte ton carnaval
Ton silence est violent
Ton silence est violent
CAFÉ
(Geneviève Binette/Geneviève Binette)
Café
Coule en moi
T’es le seul qui le sait
Où j’ai froid
J’sais qu’le bonheur existe
Quand la machine redémarre
J’suis comme l’alchimiste
J’peux transformer l’eau en or
Mon regard te fixe
Pendant que toi, tu t’prépares…
Café
Coule en moi
T’es le seul qui le sait
Où j’ai froid
Ton odeur m’ensorcelle
Ton parfum comme un appel
C’matin, j’te veux fort
Sentir ton feu dans mon corps
T’es l’seul qui m’rallume
Mais tu m’fais languir et tu fumes…
Café
Coule en moi
T’es le seul qui le sait
Où j’ai froid
Ma soif est ardente
Mes sens en attente
C’est l’temps pour toi d’agir
Empêche-moi donc de dormir
Café
Coule en moi
T’es le seul qui le sait
Où j’ai froid
CANNIBALE (Ma faim de toi)
(Geneviève Binette/Geneviève Binette, Denis Ferland)
Tout d’abord, j’éplucherai tes cils en prenant bien mon temps
Puis croquerai tes yeux comme un fruit exotique qu’on veut depuis longtemps
Je croquerai tes yeux, j’verrai alors à travers ton regard
Là où dansent les images, je chercherai mon visage au fond de ta mémoire
Ma faim de toi est de celle qui ne meurt jamais vraiment
Ma faim de toi est de celle qui ne meurt jamais
Ma faim de toi est de celle qui ne meurt jamais vraiment
Ma faim de toi est de celle qui ne meurt jamais
Ensuite, je scalperai tous tes cheveux pour entrer par ta tête
Comme dans un temple ancien, vers le centre sacré, le milieu de ton être.
Je saurai ainsi à quoi tu penses quand tu t’réveilles la nuit
Tous tes espoirs fragiles, tes serments engloutis et tes rêves endormis
Ma faim de toi est de celle qui ne meurt jamais vraiment
Ma faim de toi est de celle qui ne meurt jamais
Ma faim de toi est de celle qui ne meurt jamais vraiment
Ma faim de toi est de celle qui ne meurt jamais
Puis j’arracherai ton cœur, je le ferai tout en douceur
Je le mettrai dans un bocal, dans ma chambre, pour le comprendre.
Je l’observerai pendant des heures, je le nettoierai, le réparerai
Je te le reposerai et on s’aimera à en crever
Ma faim de toi est de celle qui ne meurt jamais vraiment
Ma faim de toi est de celle qui ne meurt jamais
Ma faim de toi est de celle qui ne meurt jamais vraiment
Ma faim de toi est de celle qui ne meurt jamais
PARTIR
(Geneviève Binette, Denis Ferland/Geneviève Binette, Denis Ferland)
Partir, je ne veux pas partir
Je l’sais, y’est 3 heures, la place va fermer
Il n’reste plus que nous
Dormir, je ne veux pas dormir
En l’honneur d’l'existence, que la nuit soit blanche
Il n'en tient qu'à nous
Nos vies, ne sont que des passages
Des histoires de trois cents pages
Comment retenir le temps qui passe?
Vieillir je ne veux pas vieillir
J’pensais jamais qu’ça nous arriverait
C’était si loin devant
Mourir je ne veux jamais mourir
On se fera vent, soleil ou torrent
Mais on restera vivants
Nos vies, ne sont que des passages
Des histoires de trois cents pages
Nos vies elles sont belles et sauvages
Fragiles comme des bricolages
Comment retenir le temps qui passe?
Les dernières ombres du soir filent comme un mirage
Une histoire de quelques pages
Comment retenir le temps qui passe?
KARMA
(Geneviève Binette/Geneviève Binette)
Non je n’t’en veux pas
Je sais que le karma se chargera de toi
Ce qu’on sème on le reçoit
Ce que l’on offre nous reviendra
Le mal des autres qu’on dit tout bas
Finit par retourner vers soi
Non je n’t’en veux pas
Je sais que le karma se chargera de toi
Y’a un nuage sur ta conscience
Une tache sur ton existence
Moi, j’laisse aller, en la paix, j’ai confiance
Et j’crois que chacun fait sa chance
Non je n’t’en veux pas
Je sais que le karma se chargera de toi
Mais faut qu’j’te dise que je reste une guerrière
Et qu’j’ai un pacte avec la vie
J’peux jeter des sorts, j’t’un peu sorcière
Touche pas à ma meute ni à mes amis
Ce qu’on sème on le reçoit
Ce que l’on offre nous reviendra
Le mal des autres qu’on dit tout bas
Finit par retourner vers soi
Non je t’en veux pas
Je sais que le karma se chargera de toi